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Rapport sur l’attractivité de l’exercice médical à l’hôpital public, 57 propositions pour donner envie aux jeunes médecins d’exercer à l’hôpital public et à leurs aînés d’y rester

Le rapport relatif l’attractivité de l’exercice médical à l’hôpital public émet 57 propositions « pour donner envie aux jeunes médecins d’exercer à l’hôpital public et à leurs aînés d’y rester ».  Il part du constat que l’attractivité de l’exercice médical à l’hôpital public se trouve dans un champ particulièrement complexe dans la mesure où il est marqué  par  une concurrence croissante sous l’effet de la tarification à l’activité et de l’aspiration des patients à être acteurs de leur prise en charge. Un ensemble de préconisations est ainsi formulé et adressé aussi bien aux pouvoirs publics qu’aux établissements publics de santé.

Le rapport  préconise ainsi des mesures immédiates en permettant aux praticiens qui le souhaitent de travailler jusqu’à un âge plus avancé. Il relève également que l’emploi médical temporaire à l’hôpital est un défi qui doit être relevé par des mesures fortes, visant à assainir le recours au marché de  l’intérim, ainsi  qu’à  donner  aux  praticiens hospitaliers un cadre permettant de réaliser des missions de remplacement en créant des pools régionaux de  praticiens hospitaliers titulaires. Le rapport souligne par ailleurs qu’il convient de simplifier et fluidifier le recrutement en donnant à tous les médecins un accès facile et rapide aux offres d’emploi à l’hôpital et en assouplissant les contraintes propres aux différents statuts. Il estime qu’une réflexion pourrait être  engagée sur le concours de  praticien  hospitalier en lien avec la réforme de l’internat et qu’il conviendrait d’améliorer la rémunération en début de  carrière.

Par ailleurs, le rapport recommande notamment des mesures afin de pallier les insuffisances des régimes indemnitaires, de faciliter les reconversions professionnelles, de dynamiser les parcours professionnels et reconnaître la pluralité des missions confiées aux praticiens hospitaliers.

Il considère également que le rôle des  médecins  dans  la  gestion  de  l’hôpital  doit  être  revalorisé  en réaffirmant l’importance du corps médical et en reconnaissant les équipes médicales  comme  socles  à  partir  desquels  s’organise  l’activité hospitalière, y compris à l’échelle du territoire. Dans cette perspective, il est proposé de revoir et de clarifier le mode de financement   des   investissements hospitaliers  et  formule des préconisations  visant  à  accroître la réactivité des établissements publics de santé pour le développement de nouvelles activités.