Cette lettre publiée par l’Insee analyse une « baisse des salaires nets moyens en euros constants » entre 2012 et 2013. « Dans le secteur hospitalier public (SHP), le salaire net moyen croît de 0,6 % en euros courants entre 2012 et 2013 et baisse de 0,2 % en euros constants. Le salaire net moyen en EQTP est de 2 240 euros par mois en 2013 ». A titre comparatif, « dans la fonction publique de l’État (FPE), ministères et établissements publics confondus, le salaire net moyen en équivalent-temps plein (EQTP) augmente de 0,1 % en euros courants entre 2012 et 2013. Compte tenu de l’inflation, il baisse de 0,7 % en euros constants. Il atteint en moyenne 2 470 euros nets par mois en 2013. Dans la fonction publique territoriale (FPT), l’évolution entre 2012 et 2013 est de + 0,7 % en euros courants, soit - 0,1 % en euros constants. Le salaire net moyen en EQTP est de 1 850 euros par mois en 2013 ». L’Insee explique les différences d’évolution entre salaire net et salaire brut « notamment par l’augmentation du taux de cotisation pour pension civile des titulaires pour l’aligner sur celui du secteur privé et, pour les salariés concernés, par l’effet en année pleine de la suppression de l’exonération de CSG et CRDS sur les heures supplémentaires appliquée à partir de septembre 2012 ». Les écarts entre les trois fonctions publiques « résultent principalement des différences de structure en termes de catégorie statutaire, de type d’emploi occupé et d’âge ». L’Insee évoque par la suite la rémunération moyenne des personnes en places, entendue comme « le salaire moyen en EQTP des seules personnes présentes deux années complètes (24 mois consécutifs) chez le même employeur et ayant la même quotité de temps de travail les deux années (le nombre d’heures supplémentaires rémunérées pouvant toutefois varier d’une année sur l’autre) ». Deux tiers des agents sont dans ce cas.