La société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) rappelle que la reprise de l’activité médicale et chirurgicale devra principalement tenir compte de deux catégories de risques :
- les pertes de chances en cas de report excessif de l’intervention médicale ou chirurgicale
- la persistance d’une circulation du virus dont les conséquences peuvent être dramatiques, particulièrement pour certaines chirurgies ou traitements immunosuppresseurs.
Ainsi la SPILF recommande de réaliser une PCR au plus près de l’intervention programmée (pas plus de 24h avant). Elle rappelle que le scanner thoracique ne donne aucune indication dans le cas où le patient serait asymptomatique et que même en cas de PCR négative, le risque de covid ne peut être totalement écarté ce qui impose le maintien des mesures barrière tout au long de l’intervention et après, mais aussi de reconsidérer le diagnostic en cas d’évolution ultérieure compatible avec le covid-19.