Cette circulaire débute en rappelant qu'environ "220 000 femmes, de tous les âges et tous les milieux, ont recours à l'IVG. Plus d'une femme sur 3 y a recours au cours de sa vie. Ce recours doit être pleinement garanti à toutes les femmes, et ce, jusqu’au délai légal de 14 semaines d’aménorrhée (SA). La période estivale nécessite chaque année une attention particulière pour que soient assurés des délais de prises en charge, d’accès géographique, et d’accès financier pertinents". Selon les analyses de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, "le nombre d’IVG réalisées en France est resté stable en 2012. La DREES signale cependant sur la base de chiffres provisoires une possible légère tendance à la hausse (+4,7 %) en 2013. Cette évolution, si elle devait être confirmée et se poursuivre en 2014, implique un effort plus soutenu encore de la part de l’ensemble des acteurs afin d’assurer l’accès à l’IVG des femmes souhaitant interrompre leur grossesse, notamment pendant cette période estivale". Les points de difficultés identifiés dans la prise en charge des femmes sont "la qualité de l’information délivrée aux femmes en demande d’IVG, notamment en ce qui concerne leur parcours de prise en charge", et "l’orientation des femmes vers une solution effective de prise en charge dans un contexte où les plannings des établissements de santé réalisant les IVG peuvent être chargés". Dans ce contexte, cette circulaire indique aux Agences régionales de santé les orientations et mesures à mettre en oeuvre durant l'été 2014. |