Cette enquête sur les pratiques d’enseignement théorique « a été réalisée par autoquestionnaire diffusé par voie électronique du 3 juillet au 31 octobre 2013 à l’ensemble des internes en médecine de France ». Les résultats mentionnent qu’ont été recueillies « près de 5600 réponses dont 3270 complètes de début juillet à fin octobre 2013. Les internes ayant répondu sont répartis de manière relativement homogène sur l’ensemble du territoire ». Les résultats évoquent qu’au lieu des 54 demi-journées semestrielles de formation théorique, les internes ne prennent en moyenne que 18 demi-journées, que ce soit parce qu’ils ne sont pas autorisés à s’absenter de l’hôpital, parce qu’ils ne sont pas informés de la date de la formation, pour des raisons financières, ou parce qu’ils estiment la formation peu ou pas intéressante. L'Isni constate que "les internes ne sont jamais évalués au cours de leur internat" sur leurs compétences théoriques, dans près de 60 % des cas. L’étude conclut que « les internes, globalement non satisfaits de leur formation, ont de plus en plus recours à un complément de formation qu'ils doivent eux mêmes assumer ». En outre, cette étude propose un classement des facultés et des spécialités en fonction de la qualité de la formation, selon douze critères (taux d'inexistence d'enseignements théorique, nombre de demi-journées prises par les internes et facilité à les prendre, qualité des enseignements, des supports pédagogiques, le niveau scientifique, etc.). |