Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, des praticiens à diplômes hors Union européenne (Padhue), non autorisés à exercer la médecine en France se portent volontaires en renfort de l’activité de l’activité médicale et soignante.
Afin de répondre à ces candidatures, cette fiche invite les établissements à distinguer trois cas :
1. Les Padhue actuellement en exercice ou en période probatoire dans un établissement de santé et souhaitant soit augmenter leur quotité de temps de travail, soit prêter main forte dans un
établissement plus exposé à un afflux de patients : Ces derniers pourront, après accord des deux établissements et sur la base d’une convention de mise à disposition, être temporairement autorisés à poursuivre leur période probatoire dans une autre structure.
2. Le cas des Padhue dans certains territoires ultra-marrins : Les médecins, chirurgiens-dentistes sage-femme et pharmacien titulaires d’un diplôme obtenu dans un Etat autre que la France pourront être autorisés par les directeurs généraux des ARS ou le représentant de l’Etat à exercer dans leurs ressorts territoriaux.
3. Les autres cas de Padhue : Les praticiens qui ne sont pas actuellement en exercice et qui n’ont pas encore satisfait à la procédure d’autorisation d’exercice de droit commun ne peuvent pas exercer en France. Toutefois, afin de répondre aux offres de service de ces candidats dans le contexte de crise sanitaire, il peut leur être proposé d’exercer à titre dérogatoire des fonctions non médicales (aide-soignant, accueil, orientation).