Ce troisième Plan cancer fixe dix-sept objectifs, portant quatre "ambitions". La première consiste à "guérir plus de personnes malades, en favorisant des diagnostics précoces grâce au dépistage et en garantissant un accès rapide pour tous à une médecine d’excellence qui allie les pratiques les plus pertinentes à une prise en compte vigilante des besoins des personnes". La deuxième ambition concerne la préservation de la continuité et de la qualité des soins, en assurant des prises en charges globales et personnalisées, et en diminuant l'impact du cancer sur la vie personnelle. La troisième ambition de ce Plan cancer consiste à investir dans la prévention et la recherche, à préparer "aussi la médecine de demain, centrée sur l’individu tant pour mieux cibler la prévention et les dépistages sur les populations à risque que pour proposer des traitements adaptés aux caractéristiques uniques des individus et de leur tumeur. Il anticipe les évolutions structurelles, organisationnelles et de formation des professionnels qu’implique la médecine personnalisée". Enfin, la quatrième ambition de ce Plan est d'améliorer le pilotage et les organisations, afin de rendre le système français de cancérologie "plus équitable". En ce sens, "le Plan s’attache, en particulier, à identifier, pour les réduire, les situations de pertes de chance pour les personnes malades, qu’elles prennent leur source dans les failles de l’organisation de notre système de santé ou dans les inégalités socioéconomiques". |