Ce rapport a été établi sur la base du "travail mené dans le cadre d'une mission sur la "pharmacosurveillance" confiée par la Ministre" en charge de la santé, au mois de février 2013. Il souligne qu’aucune « étude ou programme n’a depuis plus de 20 ans permis d’estimer la proportion ou le nombre des prescriptions non conformes et l’ampleur de leurs conséquences néfastes, tant au plan clinique, sanitaire et économique ». Il serait « préférable et plus efficace […] d’agir sur deux leviers » : la création d’une structure pour organiser et faciliter l’accès aux « différentes sources de données en santé pertinentes en ce domaine », et une « meilleure formation et information des professionnels de santé et du grand public ». A cette fin, la mission formule sept recommandations.