Ce groupe de travail avait pour mission de proposer des actions « de nature à crédibiliser l’ambition du gouvernement de réduire de 25% la consommation d’antibiotiques d’ici la fin 2016 ». Ces actions devaient s’inscrire dans trois domaines : la communication en l’information, les comportements de prescription des professionnels, et l’attractivité en matière notamment de recherche industrielle pour le développement de nouveaux antibiotiques ou de nouvelles stratégies thérapeutique et de nouvelles méthodes diagnostiques. Le groupe de travail a identifié quatre axes destinés à limiter l’émergence et la dissémination des résistances bactériennes : approfondir les recherches, en particulier de nouveaux produits luttant contre l’antibiorésistance ; mieux suivre l’évolution globale du phénomène vie des indicateurs normalisés et partagés ; améliorer l’usage des antibiotiques ; accroître la sensibilisation des populations au bon usage des antibiotiques.