Cette contribution à la concertation nationale sur les urgences hospitalières affirme la "place centrale dans le fonctionnement des établissements hospitaliers, notamment universitaires" des services d'urgences. En quinze ans, si le nombre de structures d'urgence demeure stable (650 environ), "leur activité a progressé de plus de 65%. Ainsi, en 2010, ce sont plus de 17,5 millions de passages qui ont été enregistrés dans ces services sur l’ensemble du territoire national". Le document relève que les causes de l'engorgement sont "surtout dues à l’inadéquation entre le nombre de malades à hospitaliser et les lits disponibles d’une part, et les hospitalisations venant des urgences par rapport à celles programmées d’autre part". Douze propositions sont formulées, autour de quatre axes de réflexion : l'amélioration de l'accessibilité aux structures d'hospitalisation, la fluidification des admissions par l'amélioration des structures et des conditions de réception des patients, l'implication de la gouvernance des établissements, et, au plan national, l'universitarisation de la médecine d'urgence. |