Dans son nouvel avis, le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) aborde les questions éthiques générées par l’application du droit actuel dans les différentes situations de fin de vie. Il complète son analyse par un certain nombre de propositions présentées en deux volets :
- Le renforcement des mesures de santé publique dans le domaine des soins palliatifs ;
- Les exigences éthiques incontournables en cas de dépénalisation de l’aide active à mourir.
Il souligne également la nécessité, avant l’engagement de toute nouvelle réforme législative en ce domaine de la fin de vie, d’un débat national sur cette question.
Enfin, le CCNE met l’accent sur deux principes fondamentaux : le devoir de solidarité envers les personnes les plus fragiles et le respect de l’autonomie de la personne. La conciliation de ces deux principes demeure la ligne directrice de cet avis en toutes ses composantes.