Le guide présenté par la Haute autorité de santé (HAS) présente les nombreux bienfaits de l’activité physique sur la santé des patients. Il souligne qu’il existe cependant encore de nombreux freins au niveau de sa prescription que ce soit du côté des médecins ou des patients. La HAS propose donc dans ses recommandations un référentiel adapté en fonction de la pathologie ou de l’état de santé du patient pour « guider les médecins dans leur consultation et leur prescription ».
L’intérêt de ces recommandations est de mettre en avant les intérêts de l’activité physique sur la santé et notamment « pour le maintien de l’autonomie avec l’âge avancé ». Selon la HAS, l’activité physique est une thérapeutique à part entière qui peut avoir une grande utilité seule ou accompagnée d’un traitement médical, notamment dans le cas de maladies chroniques.
Ce guide aborde toutes les étapes concernant l’activité physique du patient. Il commence par une première étape pour repérer « le patient inactif à risque pour l’activité physique ». Il prévoit ensuite la prescription d’une activité, que ce soit une activité ordinaire ou un programme spécifique adapté au patient. La troisième étape consiste en un suivi du patient, de la réalisation de l’activité en question et des impacts sur sa santé.
Pour aider les professionnels dans la prescription de cette activité, le guide prévoit des fiches adaptées aux différentes pathologies existantes et aux divers états de santé des patients. Cela permet de guider les professionnels dans leurs prescriptions. Le guide prévoit également deux fiches « d’informations générales et communes à toutes les pathologies », qui sont destinées aux professionnels, mais aussi aux patients pour les accompagner au mieux.